Un week-end inoubliable au Lyon Hockey Club, marqué par deux victoires majeures contre Montpellier lors des matchs 1 et 2 de la phase finale de la Division 2.
À la suite de playoffs très intenses, les Lions ont débuté la série finale samedi dernier à Annecy, en raison de l’indisponibilité de la patinoire Charlemagne.
Lors de ce premier tiers devant un peu plus de 650 fans, les deux équipes se rendirent coup par coup, avec des attaques successives, mais Clément Ginier très serein veillait, et permit à son équipe de prendre physiquement le dessus sur l’équipe montpelliéraine. Néanmoins, rien ne sera marqué à la fin de cette période (0-0).
Dès le début de la seconde période, les Lions se sont montrés très menaçants et ont rapidement ouvert la marque par Rocco Andreacchi (25:04).
Temps faible pour les Vipers de Montpellier puisque dans la même minute (26:08), Flavien Fondadouze trompait le gardien montpelliérain. Les Lions continuèrent d’être costauds, même en infériorité (2-0).
Au retour des vestiaires, les Lions, en infériorité numérique à cause d’une charge jugée illicite de William Lamothe (exclu du match), ont résisté avec détermination aux derniers coups de boutoir des Vipers.
Dès la fin de la pénalité, les lyonnais reprirent les choses en main en dominant leur adversaire, et aggravèrent le score grâce à Clément Guennelon (46:09), Ranel Vafin (48:28) et Evan Andraud (56:01). Montpellier était KO dans ce troisième tiers (3-0).
Grâce à un score final de 5-0, Lyon avait lancé sa série avec brio et pouvait retrouver avec assurance Charlemagne et son public dimanche soir.
Après cette remarquable victoire, les Lions retrouvaient dimanche leur patinoire à guichets fermés (plus de 3100 spectateurs), et devaient confirmer leur excellente performance lors de la veille contre Montpellier.
Les Vipers prêts à en découdre, attaquèrent ce match 2, le pied au plancher et convertirent d’ailleurs la première erreur défensive lyonnaise par un but de Marius Cagigos (15:17).
Cependant, cette avance au score n’a duré que quelques instants, car une erreur des Vipers pour ‘« retenir » a permis à Ranel Vafin (16:56) d’inscrire un tir de pénalité.
Le public lyonnais déchainé, poussait son équipe à chaque assaut de la cage montpelliéraine, mais le score en resta là (1-1)
Au deuxième tiers les Lions élevèrent leur niveau de jeu et prirent le dessus sur leurs adversaires. A force de camper dans la zone défensive de Montpellier, les lyonnais provoquèrent une double faute montpelliéraine en fin de cette période, et Rocco Andreacchi trouva la faille à 5 contre 3, et donnera l’avantage à son équipe (1-0).
Dos au mur dans cette troisième période, les Montpelliérains en attaquant, laissèrent des espaces, et cela profita à Flavien Fondadouze (44:49) puis Deni Elabiev (45:17); le défenseur russe doubla la mise en ajoutant un dernier but (49:26).
Les Lions venaient de prendre le large. au plus grand plaisir des fans en feu (3-0).
Au final cinq nouvelles réalisations dans ce match pour Lyon, la note devenait salée pour Montpellier (5-1).
Avec deux victoires à Charlemagne, les Lions devront remporter le match 3 samedi prochain 19h00 à Montpellier, pour espérer décrocher le titre, synonyme de montée en Division 1.
A noter :
- La maitrise physique de l’équipe sur les deux matchs
- La belle performance du gardien Clément Ginier
- La défense solide et des attaquants toujours présents
- Le doublé de Deni Elabiev au match 2
– Le mot du coach Damien Raux, « On a su être patient et rester calme ».
Rugissons ensemble 🦁 !
La réaction d’après-match :
« Nous avons mal entamé les deux premières périodes sur les deux matchs.
Mais c’est une finale donc est-ce qu’on avait trop de pression ou trop d’excitation avant le match je ne sais pas .
Personnellement je n’étais pas inquiet sur les résultats des deux matchs car nous avons travaillé fort toute l’année et nous avons une équipe très complète défensivement et offensivement !
Maintenant ils nous restent 60 min pour vivre quelque chose d’extraordinaire, pour nous les joueurs, le staff, le club ainsi que tous nos supporters ».
