02/10/2021
LHC / Roanne, Patinoire Charlemagne
Score final : 0-5 (0-2) / (0-2) / (0-1)
Une parenthèse vite refermée
À peine le championnat est-il lancé que les Lions ouvrent la parenthèse de la Coupe de France. Un
match qui s’annonce difficile face aux voisins de Roanne qui évoluent en Division 2. Les Lions et les
Renards se sont déjà affrontés en préparation au mois d’août, et les Ligériens s’étaient imposés 6 à 3.
L’objectif pour nos jeunes Lions est toujours le même, profiter du moment pour engranger de
l’expérience et, pourquoi pas, créer la surprise.
Les Lions pris de vitesse
Une minute de jeu et Sidney David-Thivent doit déjà s’employer devant les attaquants roannais qui
mettent beaucoup de pression d’entrée. Le gardien lyonnais joue parfaitement son rôle de dernier
rempart à plusieurs reprises. Les Lions essayent de sortir et parviennent à pousser les Renards à la
faute, mais le powerplay se termine sans but lyonnais. De retour à 5 contre 5, les Roannais se créent
de nouvelles opportunités, mais le gardien reste solide. Malheureusement, la domination roannaise
se concrétise après à peine 5 minutes de jeu. Tommy Beaudoin, bien trouvé à 2 mètres de la cage,
fusille le gardien lyonnais sous la barre (0-1, 4’44 »). Les Lyonnais sont pris de vitesse et Sidney David-
Thivent sort avec talent un lancer de Bonnefond alors que les Renards attaquaient en surnombre. Sur
une des rares sorties des Lions, Carrichon tire plein axe après un beau mouvement collectif, mais le
gardien roannais bloque la rondelle. Les visiteurs maintiennent leur domination et trouvent à
nouveau la faille. Après un bon travail derrière la cage, Beaudoin s’offre un doublé, avec un but
semblable au premier dans la finition (0-2, 15’55 »). La première période se termine sur quelques
mouvements intéressants des Lions qui créent du danger sur la cage de Catelin mais manquent de
précision. Les Gones rentrent aux vestiaires avec deux buts de retard.
Les Lions sans solution
Forts de leurs deux buts d’avance, les Renards continuent de mettre les Lions sous pression. Dans les
cages, Sidney David-Thivent continue de repousser les assauts des visiteurs mais ne peut rien lorsque
Ouimet, après avoir fixé 3 défenseurs lyonnais, trouve Bonnefond qui conclut seul et en finesse
devant le gardien des Lions (0-3, 22’09 »). Les Lyonnais bénéficient d’un powerplay et poussent mais
ni Portier ni Dopeux ne parviennent à tromper la vigilance de Catelin. Et dans la foulée, c’est Roanne
qui creuse l’écart par Beaudoin pour son troisième but personnel (0-4, 26’24 »). Dès lors, les Lions,
comme assommés par ces deux nouveaux buts, peinent à créer du danger et continuent de subir des
vagues roannaises. Ils parviennent toutefois à pousser les visiteurs à la faute et à bénéficier de
plusieurs powerplay, mais les Roannais sont sûrs de leur force et défendent parfaitement pour
rejoindre les vestiaires avec un avantage décisif.
Un sursaut et la douche froide
En troisième période, Les Lions mettent la pression et le public pousse. Mouret et Petrozzi sont à
deux doigts de valider ce bon passage par un but, mais Catelin ne laisse rien passer. Les Renards sont
moins dangereux, ils ont logiquement desserré l’étau puisqu’ils mènent largement, mais ils
concèdent de nombreuses fautes, pour autant de séquences de powerplay offertes aux Lions.
Malheureusement, les Gones ne parviennent pas à s’installer durablement en zone offensive et les
Renards tuent les pénalités assez tranquillement. Malgré beaucoup de bonne volonté et plus de
mouvements, les Lions n’arriveront pas à marquer, et ce sont même les visiteurs qui ajouteront un
but par Ouimet en fin de match (0-5, 58’29 »).
Les Lions s’inclinent logiquement face à une excellente équipe de Roanne qui a très vite douché les
espoirs lyonnais en début de match. Les visiteurs ont dominé toute la partie et n’ont rien laissé aux
Lions ont toujours semblé en manque de solutions. La parenthèse de la Coupe de France se referme
déjà pour les Lyonnais qui retrouveront le championnat de D3 la semaine prochaine à l’occasion d’un
déplacement à Champigny.
Ecrit par Vincent Grepinet