Date : 29/04/2023
Rencontre : LHC / Jokers de Cergy II
Lieu : Patinoire Charlemagne
Score final : 5-3
(1-0) / (3-3) / (1-0)

Après une brillante victoire lors du match aller dans le Val-d’Oise (2-5), les Gones se présentaient
devant le public de Charlemagne avec trois buts d’avance ce samedi soir. Les joueurs de Damien Raux
n’étaient pas encore qualifiés, loin de là, mais après une première étape bien négociée, il leur fallait
être sérieux et déterminés pour terminer le travail et se qualifier pour le carré final qui aura lieu cette
année… à Lyon ! Mais l’équipe réserve des Jokers de Cergy, qui compte dans ses rangs de futurs
grands talents, n’avaient plus rien à perdre entre Rhône et Saône…

Des Lions entreprenants

Le début de match est très plaisant. Les Jokers mettent de l’impact et essaient de jouer dans le camp
des Lions. Mais ces derniers ont du répondant et bénéficient d’une première phase de powerplay.
Portier puis Robert butent sur le gardien qui est déjà dans son match, mais celui-ci ne peut rien au
moment où Lamothe récupère un palet égaré et le lance du revers dans sa cage (1-0, 2’11 »). Le
match est parti à 100 à l’heure, les deux équipes se rendent coup pour coup et la tension propre aux
matches de play-off est bien présente. Les Lions subissent à leur tour une pénalité et sont acculés
pendant deux minutes, mais ils s’en sortent avec beaucoup d’engagement et de solidarité. Ça patine
fort des deux côtés et si les occasions franches ne sont pas très fréquentes, l’intensité et le rythme
sont au rendez-vous. Kysilka et surtout Baravaglio, après un joli numéro en solitaire, peuvent s’offrir
des lancers mais Tricoche assure dans la cage adverse. Filippi s’offre une occasion en or devant la
cage des Jokers mais enlève trop son tir, avant que, de l’autre côté, Lemaire ne tente sa chance à
bout portant, mais Clément Ginier sort le grand jeu et se jette comme un mort de faim sur le palet
pour calmer les ardeurs des visiteurs. Les Lions finissent très bien le tiers. Smirnov, Franzino et
Baravaglio multiplient les tentatives, mais le gardien ou le poteau se trouvent toujours sur la
trajectoire des lancers lyonnais. La première période se termine sur un lancer surpuissant de
Jonathan Estienne qui échoue de peu à côté ! Les Lions font la course en tête et ont maintenant
quatre buts d’avance sur l’ensemble des deux matches.

Un frisson traverse Charlemagne

Les deux équipes à peine revenues sur la glace, voilà que le scénario de la première période se
répète. Smirnov récupère le palet sur la gauche avant de repiquer dans l’axe et de servir Lamothe.
Tout en puissance, celui-ci s’amène le palet et place un lancer puissant dans la lucarne de Tricoche
(2-0, 21’00 ») ! Les Lions dominent et Smirnov, omniprésent ce samedi, pense marquer le troisième
but mais Tricoche signe un magnifique sauvetage tout près de son poteau ! Cela réveille les visiteurs
qui vont accélérer et revenir dans la partie. Boutet s’échappe et décoche un lancer dévié par
Ginier. Lemaire est en embuscade et pousse le palet dans la cage lyonnaise (2-1, 25’10 »). Le match
est relancé. Les Jokers sont regonflés à bloc et vont marquer un nouveau but à la suite d’une action
jouée à toute vitesse et conclue par Dothée (2-2, 28’26 »). La partie s’emballe et la rondelle va d’un
but à l’autre. Les Lions perdent un peu perdu le fil et offrent des munitions aux Jokers par leur

indiscipline. Les visiteurs ne vont pas tarder à les exploiter, puisque Nexon marque le troisième but
de son équipe et relance totalement le suspens (2-3, 32’15 ») ! Il n’aura fallu que 7 minutes aux Jokers
pour renverser le match. Heureusement pour les Lions, Martin Kulha sort de sa boîte et permet
rapidement aux siens de recoller au score en conclusion d’une action initiée par Smirnov (3-3,
33’53 »). C’est une respiration bienvenue pour les Gones alors qu’il reste encore cinq minutes à jouer,
mais le match est complètement débridé. Les Jokers se ruent à l’attaque et laissent beaucoup
d’espace derrière. Les Lions en profitent et Estienne, parfaitement lancé par Kysilka, s’en va fusiller
Tricoche pour le plus grand bonheur du public de Charlemagne (4-3, 36’16 ») ! Les Lions terminent le
tiers en infériorité numérique mais résistent aux assauts des visiteurs. À la sirène, malgré un peu de
flottement et quelques frayeurs, les Lions sont toujours devant.

Les Lions terminent le travail

Les 20 dernières minutes commencent et les visiteurs s’installent déjà dans le camp des Lions. Ils
mettent la pression mais les Gones arrivent à les maitriser et même à se montrer dangereux grâce à
des sorties de zone rapides. Après une bonne phase de pressing sur la défense lyonnaise, Rodrigues
s’empare du palet et croit tromper Ginier, mais celui-ci bloque la rondelle. Le dernier rempart
lyonnais est très concentré et va encore faire preuve d’autorité à plusieurs reprises pour garder sa
cage inviolée alors que les Lions jouent en infériorité numérique pendant deux minutes. Les Jokers
pourront se mordre les doigts de ne pas avoir su exploiter ce powerplay, puisqu’une fois au complet,
les Lions vont marquer un nouveau but par Kubovcik (5-3, 50’41 »). Il reste moins de dix minutes à
jouer, et on voit mal ce qui pourrait empêcher les Lions d’accéder au carré final. Les Jokers l’ont
compris et la fin de match est bien plus tranquille pour les Lions qui peuvent gérer leur avance. À
deux minutes de la fin, les visiteurs tentent le tout pour le tout et font sortir leur gardien alors que
les Lions sont en infériorité numérique. Loto tente un dernier tir mais Clément Ginier s’empare une
nouvelle fois du palet avec maitrise et la sirène libère la patinoire Charlemagne.
Les Lions accèdent au carré final ! Malgré un petit trou d’air en milieu de deuxième période, ils ont
largement dominé cette double confrontation et ont bien mérité leur qualification. L’épilogue de
cette saison de D3 aura lieu à Lyon dès le week-end prochain, à l’occasion d’un carré final qui réunira
le Lyon Hockey Club, La Roche-sur-Yon, Dammarie-lès-Lys et Dijon. Venez nombreux les 6, 7 et 8 mai
pour soutenir nos Lions et obtenir tous ensemble la montée en D2 !

Ecrit par Vincent Grepinet

Photos Mark Holdefehr